FICHE TECHNIQUE

Auteur : Théo Lemattre
Éditions : Autoédition
Genre : fantasy, romantasy, enemies to lovers
Nombre de pages : 559
Coût : 3,99€ (numérique) ou 19,99€ (broché)
Date de publication : février 2025

PITCH

Salvirandi et Constance se connaissaient depuis l’enfance, quand le garçon est arrivé dans l’orphelinat où se trouvait la jeune fille. Mais la vie les sépare, et ils se retrouvent, des années plus tard, au milieu d’une guerre où les camps sont moins définis qu’ils n’y paraissent.

Entre royaumes perdus et magie arcaniste, les deux âmes-sœurs vont avoir bien du mal à se retrouver… et à se pardonner !

MON AVIS

Cette chronique a un sens particulier. D’abord, car c’est la dernière que je prévois d’écrire pour le moment, afin de me reconcentrer sur mes écrits. Ensuite, car, un peu comme un cycle, je suis moi-même en train de finaliser une saga fantasy. Enfin, car j’ai déjà lu plusieurs livres de Théo, un auteur que j’apprécie beaucoup, qui m’a expliqué l’importance que cet écrit avait pour lui.

Alors, déjà, bravo à toi, Théo ! Tu nous livres un beau bébé de plus de cinq cents pages, avec tous les éléments pour s’immerger dans une bonne histoire : des drames, des combats, une bonne dose de mystère autour de l’identité de Salvirandi, des complots politiques, de la tension amoureuse, des rebondissements inattendus…

Autant dire qu’on ne s’ennuie pas, et que les chapitres s’enchaînent à un rythme soutenu, nous dévoilant les us et coutumes du continent d’Arcatiès au fur et à mesure des tribulations de nos héros. Mais pas que, certains chapitres se placent parfois du point de vue d’autres personnages, y compris des antagonistes. La création du monde est bien ficelée, rien de très original, mais c’est cohérent et ces chapitres sous un autre angle apportent une lumière très intéressante. J’ai vu un commentaire AMZ qui disait qu’elle voudrait l’histoire du point de vue du camp adverse, et je rejoins totalement cet avis !

Je n’avais lu que des romances de Théo jusqu’à présent, je retrouve sa plume, fluide et efficace. L’amour est cependant moins présent, et ça me va aussi bien car il se passe beaucoup de choses dans ce monde low fantasy. Un peu un tournant, pour l’auteur, car la relation entre nos deux héros prend du temps à s’installer réellement, et elle serait presque absente durant une bonne moitié s’il n’y avait pas, en début de chapitre, des citations rappelant les sentiments qu’ils se portent l’un à l’autre.

Une belle histoire épique, que je pourrais résumer par cette phrase que Constance et Salvirandi ressassent souvent : « nous deux contre le monde ». À lire sans hésitation, pour les fans de fantasy ou de romance slow burn.

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