FICHE TECHNIQUE

Auteur : Jacques Timmermans
Éditions : Autoédition
Genre : thriller médico-scientifique
Nombre de pages : 366 pages
Coût : 15,00€ (broché)
Date de publication : 3 décembre 2024

PITCH

Le héros, Fred, travaille dans un laboratoire de recherche pharmaceutique. À un moment un peu compliqué de son existence, il s’absorbe, corps et âme, dans son projet baptisé G181256. Par principe, cette étude doit mener à trouver un produit susceptible de guérir la maladie d’Alzheimer.

Mais les choses se compliquent car malheureusement les expériences sur des souris malades traitées avec cette nouvelle molécule ne sont pas concluantes. Fred est abasourdi…

MON AVIS

J’avais hâte d’aborder une nouvelle œuvre de cet auteur dont j’avais lu il y a quelques mois le roman sur une énigmatique petite voiture rouge. J’en avais aimé le style et la manière de raconter. Et d’emblée, j’ai retrouvé ces deux qualités.

Mais là bien sûr, on est dans un autre cadre et les dolmens et énigmes des forêts belges ont laissé la place aux formulations, études cliniques, pilules, expériences, longs dialogues et réunions de travail. Mais aussi à une solide introspection de notre héros.

J’avoue que je ne suis pas du tout à l’aise avec ce monde pharmaceutique et je ne vais pas nier que beaucoup de choses me sont passées au-dessus de la tête. Mais peu importe ! Ceux qui connaissent bien ce milieu vont se régaler, d’autres à l’esprit plus scientifique en tireront sans doute des enseignements. Moi, j’en retiens un personnage formidablement attachant.

Fred parle à la première personne. Et c’est tout son parcours, ses errances, ses questionnements, ses doutes, ses certitudes aussi qui nous sont projetés à la figure.

Au travers de ses monologues parfois douloureux, parfois caustiques. Au travers aussi de ces dialogues : avec sa mère qui fait si bien la mousse au chocolat et qui s’occupe de ses papiers avant de partir, avec ses amis : Luiz (le copain latino pas si honnête que ça), Oscar (le chef de département pas si honnête que ça non plus), André (l’ami fidèle pas si… vous avez compris !).

Et le doute s’instaure… Que vient faire la police ? Pourquoi certains documents ne sont-ils plus à leur place ? Est-ce qu’il y aurait eu échange de souris malades et de souris saines ?

Et qu’arrive-t-il à Fred pour ne plus retrouver sa voiture ? Pour égarer son trousseau de clés ?

La saine complicité qui lie Fred à Laurence, sa toubib, sera-t-elle suffisante pour l’apaiser et la fraîche Betty, que lui arrive-t-il ?

Eh bien non, je ne vous en dirai pas plus. Vous n’avez qu’à lire le roman. Et en plus je suis sûre qu’un fin lectorat saura apprécier tout le sel d’une formation-training-jeu de rôle décrite aux petits oignons. Ou le nom magnifique donné par les cerveaux de la com pour le nouveau médicament. Ou les délirantes discussions, basées sur des non-dits et des allusions perfides, lors de « repas et soirées d’affaires ».  

Surtout que tout s’accélère dans le dernier quart du livre et que l’auteur a l’intelligence de nous livrer toutes les clés. Ah non, peut-être pas toutes, parce que j’ai eu beau relire la fin, je n’ai pas vu si Rossinante était toujours en vie ? Dites-moi, Monsieur l’auteur, ai-je manqué quelques lignes ? Ou nous laissez-vous, et à jamais, dans une incertitude difficile à supporter ?  

Merci à l’auteur pour sa confiance et ce service presse non rémunéré.

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