Fiche Technique

Auteur : Jean-Marc Dopffer
Éditions : auto-édition
Genre : saga épique fantasy/science-fiction
Projet comprenant 10 romans courts (ou carnets) et 1 roman
En cours de publication depuis 2016
Sept carnets sont sortis, et le huitième est pour bientôt.
5,49€ (le broché) ou 1,99€ (la version numérique) pour chaque carnet

Le cinquième carnet offrait une ouverture sur un nouveau peuple. Le carnet 6 va encore plus loin, partant à la découverte d’un continent tout entier : les États Confédérés d’Astragan.

Nous sautons également dans un genre nouveau. Adieu la fantasy des dragons et des elfes. Bienvenue à la science-fiction de la conquête spatiale. Toute l’action se passe en orbite de la planète, dans la station reliée à l’immense ascenseur spatial par où transitent toutes les ressources exploitées dans le système solaire.

C’est dans ce contexte que l’on suit Ugo, enquêteur chargé par la Commission Internationale de faire un compte-rendu sur la corruption qui gangrène le transit de fret spatial. Mais son rapport attise des convoitises inattendues…

Un bref avis

Ce changement de portée était prévisible suite à la rencontre de la fin du carnet 5 entre Riguel et Cassini, cette jeune femme tombée du ciel qui vient d’Astragan. Mais ce n’en est pas moins étonnant. En tout cas, on apprendra notamment pourquoi son vaisseau s’est écrasé au milieu du Désert Blanc, et pourquoi Gienah n’avait aucune chance de passer ce foutu Mur.

L’auteur réussit bien la pirouette, le style est différent et incisif, moins baroque. Cela colle bien avec la modernité soudaine que prend l’histoire. Et je parlais de conséquences dans le carnet 3… ce n’est rien en comparaison avec ce qu’il se passe ici, qui aura des répercussions mondiales, voire planétaires !

Discussion avec un personnage

Suite à l’annonce officielle de la Commission Internationale, une conférence de presse a été organisée, durant laquelle Ugo a répondu à quelques questions des journalistes présents.

Voilà une sélection des plus intéressantes :

— Pourquoi la Commission Internationale vous a-t-elle choisi, vous ? Quelles sont vos références ?

Du haut de son pupitre, Ugo ajusta la position de son micro. Ses yeux sautaient d’un point à l’autre de l’assistance. Visiblement, l’homme n’était pas habitué ni aux projecteurs ni aux interviews. Mais, pensa-t-il en réprimant une grimace, les ressources spatiales représentaient un tel essor pour Astragan qu’il en fallait passer par là.

— Mon passage au sein des Forces Spéciales de Renseignement de Kaygganh, commença-t-il, prouve que mon dossier répond favorablement aux critères exigés pour une telle tache.

L’étonnement des journalistes crépita dans la salle. Les questions plurent comme une grêle.

— Combien de temps avez-vous travaillé dans les Forces Spéciales ?

— Avez-vous été projeté sur des missions sensibles ?

— Avez-vous participé aux opérations de contre la mutinerie environnementale qui a eu lieu l’année passée à Eÿktoss ?

Réalisant en avoir déjà trop dit, Ugo leva une main pour couper court au déchaînement de questions.

— Messieurs, vous comprendrez que mon passé est classifié. Cependant, soyez certains que la Commission Internationale a tous les éléments pour juger de mes compétences sur cette affaire.

— Comment prévoyez-vous de débuter votre travail ?

— Le premier temps de mon travail consistera à récolter les données de transit de minerais par l’ensemble des compagnies d’exploitation spatiale. Ensuite, il me faudra étudier les archives de l’ascenseur spatiale et d’éplucher toutes ces données.

— Est-ce que ce sera votre première fois dans l’espace ?

— Je dois avouer que ce sera effectivement une première pour moi. Je viens d’achever une formation particulière pour l’environnement spatial, mais a priori la nouvelle génération de modules gravitationnels qui équipent la station rendent les conditions semblables à la vie à la surface.

— Allez-vous vous rendre sur la station seul, ou prévoyez-vous d’emmener des collaborateurs ?

Un sourire discret passa sur les lèvres d’Ugo.

— C’est une question à laquelle il m’est impossible de répondre. Vous comprenez bien que pour des questions de sécurité certaines informations doivent rester secrètes.

Sur cette dernière question, le manager communication de la Commission Internationale intervint.

— Hé bien, Ugo, voilà qui nous éclaire quelque peu sur votre mission. Il ne nous reste plus qu’à vous souhaiter une bonne enquête et à rendre l’antenne.

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