FICHE TECHNIQUE
Auteur : Sébastien Sabat
Éditions : Auto-édition
Genre : super-héros, dystopie, aventure, postapocalyptique
Nombre de pages : 740 pages (broché)
Coût : 22,16€ (broché) ou 26,38€ (relié)
Date de publication : décembre 2023
PITCH
Prenez un zombie, Jack Calder. Non pas le style baveux, plutôt le genre intuable à la peau aussi dure que du bois. Ni vraiment mort. Ni vraiment en vie. Capable d’interagir avec les vivants comme les morts. Ajoutez à cela Iris, un super-héros manipulant l’énergie comme un soleil qui lui vient de se faire trucider. Et vous voilà avec un duo improbable, qui sans le vouloir va se retrouver sur le chemin d’un étrange culte récemment débarqué et dont l’influence ne fait que grandir : le mystérieux Ordre du Cobalt.
MON AVIS
Le début est détonnant, entre Calder, l’anti-héros par excellence. Après des siècles passés à observer l’humanité et ses défauts, et à avoir survécu à l’apocalypse qui a totalement changé la face du monde, il n’aspire qu’à la tranquillité. Profitant d’être le cul entre deux chaises, il arrondit ses fins de mois en jouant au médium. Et voilà que débarque Iris, qui lui au contraire est la définition même du super-héros dans toute sa gloire (enfin, un peu dans le style The Boys, donc pas si glorieux !). Ils n’ont rien pour s’entendre, et pourtant. Les événements les rapprochent et surtout les mettent tellement dans le pétrin, qu’ils n’ont pas trop d’autres choix que de collaborer !
Tout s’enchaine avec aisance, dans un style fluide et bougrement agréable à lire, mêlant habilement ironie, cynisme et descriptions épiques. Les dialogues sont croustillants, et l’amitié qui nait entre nos deux comparses est un fil rouge qui, à lui seul, suffirait déjà à faire continuer sa lecture. Mais il y a tellement plus que ces improbables protagonistes : une apocalypse passée aux raisons obscures, des combats destructeurs entre supers, des politiciens corrompus, des prêtres manipulant la magie noire… L’auteur a su créer un monde riche et mouvementé, une dystopie créée sur les ruines de notre monde moderne. Et ça, sans aucun temps mort, jusqu’à la révélation finale, avec quelques pans de flashbacks qui donnent une meilleure compréhension de la fresque globale.
Si je devais trouver un point négatif, ce serait la longueur. Ce ne seront pas tous les lecteurs qui oseront s’attaquer à une telle aventure s’étalant sur 740 pages. Et d’ailleurs, je ne remercie pas l’auteur pour m’avoir obligée à repousser plusieurs chroniques. Mais ce livre était trop palpitant pour être bâclé !
Vous l’aurez compris. La fan de science-fiction que je suis a passé un excellent moment en compagnie d’Iris et de Calder, et j’aurais même bien continué. Vous voyez, je n’arrive même pas vraiment à trouver quelque chose à reprocher à ce livre !
Merci à l’auteure pour sa confiance et ce service presse via @simplementpro.