FICHE TECHNIQUE

Auteur : Seth Horvath (univers de Jean-Marc Dopffer)
Éditions : Autoédition
Genre : fantasy
Nombre de pages : 318 pages (broché)
Coût : 4,99€ (Kindle) & 17,00€ (broché)
Date de publication : novembre 2022

PITCH

Braalor, nain albinos grognon, est éveillé après une longue absence de presque un siècle. Catapulté au milieu de cette lutte qui oppose le dieu fou Laymo à ses frères, il se retrouve obligé de prendre parti. Ce faisant, Braalor espère encore pouvoir sauver ce qu’il peut de son héritage. Voire peut-être éviter une guerre ou deux entre les elfes et les nains.

Pour ça, il peut compter sur son incroyable magie nécromantique, ainsi que sur des compagnons atypiques, morts et vivants.

MON AVIS

Après avoir fait le focus sur le monde de Barcil courant février, un ensemble de longues nouvelles écrites par Jean-Marc Dopffer, j’ai été contactée par Seth qui m’a expliqué avoir écrit ce roman dans le même univers, avec bien sûr l’accord de l’auteur original. Et je n’ai pas hésité une seconde !

Écrite fin 2022, l’histoire reprend les personnages des trois tomes qui existaient à l’époque, soit Orglin, Yencil et Gienah. Notre ami nain se réveille environ à la moitié du troisième carnet, et assiste à la bataille finale. Il doit du coup gérer les conséquences de la perte des rubis après l’attaque mortelle du dragon énervé. Le scénario comble donc un blanc laissé de côté par les nouvelles. Perso, j’ai adoré retourner vivre ces événements cruciaux pour certains royaumes de Barcil, même si je conseille d’avoir lu les carnets avant (à noter que rien ne l’oblige vraiment pour la compréhension, ça permet juste de comprendre certaines références).

Le monde reste aussi vivant que dans les œuvres de Jean-Marc, rempli de dieux et de personnages mythiques. Braalor est un personnage atypique et attachant malgré sa façon parfois un peu expéditive de régler ses problèmes, surtout au début (les morts sont moins bavards ou susceptibles de trahir). Ses compagnons font tout son charme, surtout le semi-homme Gloron dont j’adore le développement, et qui d’ailleurs apporte une humanité bienvenue à notre albinos bougon, et même une pointe d’humour à l’ensemble.

Le style est agréable, les dialogues spontanés, et les descriptions de juste mesure. L’histoire ne souffre pas d’un seul temps mort, avec pas mal de rebondissements à la clé. Braalor m’a surprise et je ne m’attendais pas du tout à ce qu’il s’engage sur cette voie. En fait, plus j’avançais, moins il correspondait à l’image du début, et plus j’appréciais ma lecture.

Pour conclure, une nouvelle pièce à ce monde si riche de Barcil, que je vous conseille sans hésiter, surtout si vous connaissez déjà. Pour les autres, ce sera l’occasion de mieux découvrir la partie fantasy de cet univers, si vaste qu’il s’envole vers la SF dans les derniers carnets.

Merci à l’auteur pour sa confiance et ce service presse via Simplement.

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