FICHE TECHNIQUE

Auteur : Philippe Rimauro
Éditions : auto-édition
Genre : science-fiction, aventure, postapocalyptique
Nombre de pages : 506
Coût : 17€ (broché)
Date de publication : juin 2023

PITCH

Elikya participe au sabotage de l’Ascenseur Spatial sur Desdéra, une petite planète perdue aux confins de l’univers connu de la Confédération, quand une énorme explosion se déclenche depuis la capitale. Témoin de l’apocalypse, elle ne peut rien faire face à ce souffle qui détruit tout sur son passage. Elle perd connaissance… et se réveille cent cinquante ans plus tard dans le caisson médical d’une ambulance.

Tout a changé depuis ce que les gens ont appelé le Grand Cataclysme. Le climat est détraqué. La société s’appuie sur un système de castes.

Un peu perdue les premiers jours, la jeune femme voit vite cette renaissance comme une chance. Une occasion de faire table rase de son passé de terroriste. Mais est-ce qu’elle pourra vraiment trouver son bonheur dans ce monde ? Et surtout, est-ce qu’on lui en laissera l’opportunité ?

MON AVIS

L’histoire d’Elikya débute avec une bonne dose de mystère. Pourquoi était-elle en train de saboter l’Ascenseur Spatial ? Quels sont les pouvoirs de cet étrange bracelet, le Polymorphe, qu’elle semble tant apprécier ? En trois mots : qui est-elle ? D’ailleurs, Elikya n’est pas même son véritable prénom. Elle se nomme Yéelen.

Cela donne envie de dévorer les chapitres, pour le découvrir. Surtout que les interrogations sont tout aussi nombreuses à grande échelle. Pourquoi la société a-t-elle régressé ? Que s’est-il passé lors du Grand Cataclysme ? Même si les actions limitées de l’équipe d’Elikya ne peuvent avoir déclenché la catastrophe, la coïncidence est troublante, et elle se sent dans une certaine mesure responsable.

La plume est efficace, avec des personnages bien trempés, auxquels il est facile de s’attacher. Les descriptions nous font découvrir un univers postapocalyptique riche, sous un angle inédit. L’héroïne a connu la grande époque. Pour elle, qui n’est pas même native de cette planète, les trésors des gens d’aujourd’hui sont bien souvent des babioles qu’elle a eu l’habitude d’acheter en grande surface. Ses connaissances, sur la géographie de la planète ou sur le fonctionnement de certaines machines, font d’elle la nouvelle coqueluche que s’arrachent tous les personnages influents. Et ça fonctionne vraiment bien. Elle se retrouve dans la position de l’héroïne, de l’élue. Mais ce n’est pas forcé. Juste une femme plutôt ordinaire, qui se retrouve au bon moment.

Brillante autant qu’inadaptée à cette époque, Elikya a tout à apprendre sur la façon dont cette société fonctionne. C’est aussi le cas pour nous, lecteurs et lectrices. Souvent, je me suis interrogée, mais jamais je n’ai été plus perdue que ne l’était l’héroïne. Ce décalage est aussi l’occasion de parler de thèmes forts, comme les inégalités sociales ou la crise climatique.

Vous l’aurez compris : j’ai adoré ! C’est presque un coup de cœur cinq étoiles.

Deux petits points expliquent ce « presque ». Tout d’abord, vers la fin de la troisième partie, j’ai eu du mal avec le comportement d’Elikya. Il y a une petite baisse de rythme à ce moment. Je ne vais pas trop détailler, car je ne veux pas spoiler l’histoire, mais je me serais attendue à une réaction un peu plus explosive de sa part, et moins en mode « gamine qui boude ». En second, les titres des chapitres donnent souvent trop d’information sur ce qu’il va se passer.

Ce ne sont vraiment que des détails, car La Perle des Confins est vraiment un excellent roman de science-fiction, qui se dévore sans modération. En plus, l’auteur a prévu deux autres écrits dans le même univers : une préquelle à paraître cette année et une histoire dérivée prévue pour l’année prochaine. Autant vous dire que j’ai très hâte !

Merci à l’auteur pour sa confiance et ce service presse via @simplementpro.

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