FICHE TECHNIQUE
Auteur : Christophe Beaud
Éditions : autoédition
Genre : dystopie, anticipation, science-fiction
Nombre de pages : 298
Coût : 14,99€ (broché)
Date de publication : avril 2023
PITCH
Nous sommes en 2069 en Angleterre, une Nation Sous Encéphalia. Les villes, les seuls endroits où la pollution reste sous contrôle, ne sont accessibles qu’aux possesseurs d’Encéphalia. Ceux qui refusent l’implantation de cette puce sont mis au ban de la société, et les plus fervents défenseurs de leurs libertés finissent même en prison. C’est le cas d’Ethan, free-brainer convaincu.
Quand la foudre s’abat sur l’établissement pénitentiaire où il purge sa peine depuis quelques années, et que les portes s’ouvrent, il n’hésite pas à s’enfuir. Il part avec Tracy, sa meilleure amie, qui elle possède une puce. Puce dont elle va pourtant devoir se débarrasser car les dysfonctionnements ne font qu’empirer, et ce n’est pas comme si son statut de fugitive lui permettait de passer au SAV des brain-centers.
Les deux fugitifs vont aller à la rencontre de ces groupes qui survivent en marge et luttent pour la liberté de pensée des humains. Et leur implication va aller bien au-delà de ce qu’ils pouvaient imaginer.
MON AVIS
Encéphalia m’intriguait par son pitch et l’histoire est son gros point fort.
D’un côté, ceux qui acceptent Encéphalia, souvent par facilité. La puce donne accès à des connaissances illimitées, directement accessibles sans devoir passer par une phase d’apprentissage. C’est aussi la seule solution pour vivre légalement dans les villes. Alors oui, le gouvernement s’en sert pour traquer les déplacements des utilisateurs, mais certains n’ont rien à cacher, et s’en fichent. De l’autre côté, ce sont des gens comme Ethan, qui sont prêts à tout pour conserver leur intégrité. Il est difficile de prendre un parti, et la question se pose forcément : que ferions-nous dans leur situation ?
Mais, au-delà du message, le roman souffre malheureusement d’une écriture très scolaire. Les descriptions sont factuelles. Les dialogues manquent de naturel. Les personnages déclament leurs lignes et ne semblent pas y croire. Les explications sont données avec une foultitude de détails, et les secrets éventés avec une facilité déconcertante.
Du coup, j’ai peu à peu décroché. Seule la curiosité de connaître la suite et fin des aventures de Tracy et d’Ethan m’a permis de terminer, je dois l’avouer en zappant certains passages. Sans aller jusqu’à regretter ma lecture, je n’en garderai cependant pas un grand souvenir non plus.
Cela dit, n’hésitez pas à vous faire votre propre avis à propos d’Encéphalia en lisant les premières pages. Car, si vous accrochez plus que moi au style, vous découvrirez une dystopie inquiétante de notre société.
Merci à l’auteur pour sa confiance et ce service presse via @simplementpro.