Depuis quand écrivez-vous ?
J’ai débuté très tôt. Quand j’avais une dizaine d’années, j’écrivais des contes. Ensuite, ça a été en dents de scie, jusqu’à ce que ça devienne vraiment sérieux vers 2015.
Pourquoi en 2015 ?
C’est une bonne question… J’avais du temps et j’étais à une période charnière de ma vie où je tentais de trouver ma place en tant que maman et que j’envisageais un changement de carrière. J’ai aussi ça dans le sang. Ma grand-mère écrivait des poèmes, ma mère a fait plusieurs romans, et mon père des pièces de théâtre. Je pouvais difficilement passer à côté !
Comment vous vient l’inspiration ?
J’observe beaucoup ce qui se passe autour de moi dans la vraie vie, les films, les actualités. Les histoires sont partout ! La question serait plutôt : “comment trouver le temps pour utiliser toutes ces idées”.
Écrivez-vous avec ou sans musique ?
Jusqu’à peu, j’écrivais toujours sans. Mais récemment, j’ai commencé à en écouter tant que ça ne parle ni anglais, ni français (ça me bloque si je comprends les paroles). Pour Libertas – Dilemme, j’ai écouté de la pop italienne !
Que pensent vos proches de vos livres ? Les ont-ils lus ?
Oui, mes proches les lisent. J’ai généralement de très bons retours de leur part. J’espère juste qu’ils aiment vraiment, et que ce n’est pas pour me faire plaisir !
Quel est le livre qui a été le plus dur à écrire ?
Je pense que ça a été le premier, Les Vies d’Elise. Je l’ai écrit en plusieurs fois, avec de grandes pauses, et j’ai vraiment eu des périodes difficiles où j’ai failli abandonner. Honnêtement, je ne savais pas trop comment faire à cette époque. Maintenant, je profite de chaque étape de création de mes livres.
Celui que vous avez le plus aimé écrire ?
C’est un livre qui n’est pas encore sorti, une grande saga de fantasy qui se passe dans un univers qui m’a pris deux ans à créer (Le Sans-Magie). Il devrait sortir début 2025 si tout se passe bien. D’ailleurs, j’aurais très bien pu le mettre aussi dans le plus dur, car il est dans un style très spécial, avec une grosse création du monde en amont, il m’a pris énormément de temps et d’énergie.
Lequel de vos personnages aimeriez-vous rencontrer pour de vrai ? Pourquoi ?
C’est dur à dire.
Elise (Les vies d’Elise) est une héroïne qui me ressemble, on aurait beaucoup à se dire et elle pourrait devenir une amie.
Kris (Futur à l’abri) a eu une vie palpitante, et j’adorerais discuter avec lui, juste après la fin du roman, pour savoir comment il envisage le futur.
Mais je pense que si je devais n’en choisir qu’un, ce serait Elly (projet “Vamp” prévu pour fin 24). C’est une vampire ! Si je pouvais la rencontrer, cela voudrait dire que ces créatures de la nuit existent, et ça serait vraiment cool !
Quels conseils donner aux personnes qui aimeraient se lancer dans l’écriture mais qui n’osent pas ?
Tout bêtement : se lancer ! Écrire. Partager. Prendre les conseils. Mais aussi rester fidèle à son style.
L’un des meilleurs qui m’a été donné vient de mon mari : se faire plaisir. Limite être égoïste et écrire pour soi en premier. Avant de peut-être avoir la chance d’en faire son métier, l’écriture doit rester une passion. Pas de pression, à son rythme. Si on aime ce qu’on fait, il y a de bonnes chances que ce qu’on écrit plaise aussi à d’autres personnes ! Et advienne que pourra !
Originellement publié sur @books_by_anais