Il n’est jamais évident de gérer les avis négatifs. Parfois, j’ai juste envie de les mettre sous le tapis, et de ne plus y penser. Mais quand ils sont partagés dans la bienveillance comme avec S.O.L.È.N.E (@dovahbooks), je prends le risque.

Je ne vais pas cacher ma légère déception à la fin de ma lecture. Ce roman, que l’on m’a vendu comme un thriller, n’en est pas un… Je n’ai ressenti aucune émotion forte, habituellement ressentie dans ce genre de livre.

Quand on écrit, on prend le risque de ne pas plaire à tout le monde. C’est aussi presque nécessaire, au risque sinon de proposer une œuvre plate, sans saveur, consensuelle et inutile !

C’est également la preuve que les chroniqueurs et chroniqueuses qui lisent et écrivent à propos de mes livres sont libres (tant que cela reste respectueux, bien sûr).

Au-delà de certains points subjectifs (les épilogues), d’autres sont assumés (la forme courte, la réaction à chaud sur le week-end qui ne permet pas de s’étendre) et d’autres… je me pose toujours cette foutue question : où ranger ce petit roman, alien de ma bibliothèque, bien ancré dans notre monde réel, quand les autres sont dans des mondes imaginaires ?

Et heureusement, tout n’est pas noir 😉

Enfin, c’est tout de même un roman qui plaît beaucoup, je pense donc que je n’étais pas le public visé ! En revanche, le style de l’écriture de l’auteure m’a beaucoup plus de par sa facilité à la lecture et sa légèreté.

Ouf ! Ma petite âme sensible d’auteure est sauve !

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