FICHE TECHNIQUE

Auteur : Luiz H. Godoy Oliveira
Éditions : Autoédition
Genre : aventure – histoire romancée – surnaturel
Nombre de pages : 384 pages
Coût : 20,99€ (broché)
Date de publication : juin 2024

PITCH

Il est difficile de raconter l’histoire sans spoiler.

Si on se contente d’un petit résumé, on pourrait dire que la découverte du tombeau de Toutankhamon par Carter et Lord Carnarvon en 1922 fut à la base de terribles histoires de malédiction.

Et Juan Borbon, Marguerite Delacroix et Osman Ayad, tous trois pilleurs et grandes gueules, vont en faire les frais lors de leur recherche du médaillon d’Horus.

MON AVIS

Ces quelques lignes ne sont que lointainement représentatives de ce roman foisonnant. Dense. Qui commence par un match de boxe sur un ring médiocre et se termine au tribunal des dieux égyptiens, dans toute leur gloire et aussi leur faiblesse. Et ça en passant par une martre/rat qui parle, des hyènes sanguinaires, des marins crucifiés, des lycaons fort peu sociables et j’en passe, tout cela dans le sable, sous le soleil, avec du sang qui dégouline, des cris, des hurlements, des corps qui se traînent et des voix qui s’étranglent.

Bref, une sorte de grande fresque dans laquelle je vous avoue m’être perdue, retrouvée, à nouveau perdue, puis etc… Et qui restera dans ma mémoire comme un livre violent, direct, sans concession, où les balles et les flèches et les mots coupant comme du verre s’entrecroisent et prennent pour cible trois humains en dessous de tout et qui essaient de garder la tête hors de l’eau.

Le style est à l’image de l’histoire. Très versatile. Très changeant. S’adaptant, se coulant à l’action. Parfois de longues phrases. Parfois un rythme syncopé. Parfois des dialogues fort bien construits. Parfois des interjections, ordres crachés, orduriers, mauvais. Ce qui bien entendu donne au roman des éclairages différents, déroute, coupe et découpe un scénario qui jamais ne lasse.

Une épopée à la Indiana Jones un peu, mais sans qu’il y ait de rapport direct avec ce type de film d’aventure. Où j’ai l’impression que les cauchemars, les affrontements, les délires sont bien plus dans la tête des héros que dans la réalité. Ou alors une réalité complètement déjantée et fantasmée.

Et la fin est superbe !

Juste un bémol facilement corrigible. Il aurait fallu qu’une bonne relecture aplanisse les fautes non seulement d’orthographe pure mais aussi de syntaxe et de vocabulaire : incontestablement certains mots ne sont pas à leur place. Dommage car franchement ça jette !

Alors, si vous aimez la castagne, le délire, le grand souffle des dieux, avec en supplément un panthéon égyptien pas piqué des moustiques, foncez, vous ne serez pas déçu.

Merci à l’auteur pour sa confiance et ce service presse non rémunéré.